Les mains tendues pour demander de l’aide. Et si, au lieu de faire preuve d’indifférence, nous nous mettions à leur place ? Nous ne trouverons sans doute pas la solution pour mieux vivre dans ce monde mal en point, mais nous aurons au moins trouvé le sens de notre existence. On ne peut pas vivre en ignorant les autres…
À la télévision, sur Internet, dans les conversations privées comme publiques, on assiste, dès que l’on parle d’immigration, à une avalanche d’attitudes racistes pleinement assumées. Quant aux remarques proférées inconsciemment, elles sont encore plus inquiétantes parce qu’elles signifient que nous ne nous rendons désormais même plus compte à quel point notre façon de parler, de penser, est devenue discriminatoire et, dans le pire des cas malheureusement, raciste. Et pourtant, il existe un remède infaillible.
Le remède contre l’apparition de ce genre de symptômes quand nous parlons de migrants est plutôt simple. Il s’agit d’un petit stratagème linguistique qui consiste à remplacer le pronom ils par nous. Essayez. Faites cet effort au moins une fois. C’est largement suffisant pour comprendre. J’ai essayé et je vous assure que ça change notre façon de regarder les autres et le monde.
Imaginons-nous qui naissons dans une cabane de boue en Somalie ou à quelques mètres d’un égout à ciel ouvert du Bangladesh.
Nous sommes des idéalistes ! Forcément en résistance, forcément en apprentissage. Par mon activité de photographe, j’ai effectué 3 courts trop courts séjours à Naples entre juillet, aout et septembre. Que dire l’Italie berceau de notre civilisation méditerranéenne, m’a comblé. Vous avez la parole facile, mais le cœur n’est jamais loin, alors le regard est sublime. Bravo, je n’ai pas tout lu, je découvre, mais déjà j’apprécie l’humanisme de vos propos. Elizabeth