Milo Manara

LE CARAVAGE – LA GRÂCE

Glénat / 56 p. / 14,95 €

Avec cet album, Milo Manara parachève son chef-d’œuvre : rendre hommage par le bais de la bande dessinée à l’un des plus grands peintres de l’histoire de l’art, le Caravage, maître du clair-obscur, mais aussi auteur d’une vie d’aventure au moins aussi incroyable que son œuvre. Ce tome 2 montre Caravage exilé de Rome suite à un affrontement, recueilli et caché par une troupe de saltimbanques.

Emmanuelle Mourareau

DICTIONNAIRE DÉLICIEUX DE L’ITALIE

Éditions du Pétrin / 192 p. / 22,70 €

Saviez-vous que Barbagliata, en plus de baptiser la boisson chocolatée milanaise, fut le nom du plus grand impresario que le XIXe siècle ait donné à l’opéra ? Qu’au XVe siècle, l’économie du baccalà jeta les fondements du capitalisme ? Que Cavour s’abreuva de bicerin en planchant sur l’unité politique du pays ? Que les cantucci doivent leur notoriété à l’Exposition universelle de Paris de 1867 ? Et qu’à Crémone, la mostarda fait sérieusement de l’ombre à Stradivarius ? Avec ses cinquante entrées, ce dictionnaire vous régalera d’anecdotes, de légendes et de vérités gourmandes.

Claude Alessandrini, Ivan Aromatario, Patrice Tondo

CIVILISATION ITALIENNE

Hachette / 168 p. / 9,95 €

Cet ouvrage propose une synthèse des connaissances permettant de mieux comprendre l’Italie d’aujourd’hui. Après une revue détaillée de l’histoire de la formation de l’Italie et de la situation politique actuelle, des chapitres thématiques font le point sur la richesse et la variété de l’Italie à travers ses aspects les plus significatifs, ses forces, ses faiblesses, ses certitudes et ses contradictions. De nombreuses cartes, des tableaux et graphiques, à jour des dernières données, nourrissent utilement cette synthèse. Dans la même collection, L’Italie de 1815 à nos jours.

Giani Stuparich

L’ANNÉE 15, Journal de guerre

Trad. Carole Walter
Éditions Verdier / 192 p. / 18 €

En 1930, Stuparich reprend son journal de guerre et décide, tout en en respectant scrupuleusement le style, d’en faire un livre qui « ne peut ni ne veut être un document historique, mais simplement un témoignage psychologique et personnel de ses premiers mois de guerre. Giani Stuparich, né en 1891 dans le grand port de l’Empire habsbourgeois qu’était alors Trieste, est ce qu’il est convenu d’appeler un « écrivain de frontière » qui s’est formé dans le creuset de nationalités en ébullition. Un très beau livre qui mérite de figurer parmi les œuvres majeures des écrivains de la Grande Guerre.

Léonard de Vinci

AINSI PARLAIT LÉONARD DE VINCI

Trad. Louis Gehres
Éditions Arfuyen / 176 p. / 14 €

Léonard est, on l’oublie toujours, un authentique écrivain-philosophe, qui a laissé une masse énorme de manuscrits, véritables fondements de son œuvre. Il n’a pas laissé de traité, mais 13 000 pages de manuscrits et des fragments. C’est de cet énorme ensemble que sont extraits ici les fragments de ce Léonard philosophe, présentés pour la première fois en édition bilingue.

P.M. Pasinetti

DE VENISE À VENISE

Trad. Soula Aghion
Liana Levi / 464 p. / 13 €

En toile de fond, les années 1920 et la montée du fascisme. Au premier plan, les vies croisées de trois vieilles familles vénitiennes qui habitent le même palais sur les Zattere, dans le quartier du Dorsoduro. Au centre de ce microcosme, la jeune Giovanna occupe une place spéciale dans le cœur du narrateur, Giorgio Partibon, spectateur aussi indulgent qu’implacable. Amitiés, antipathies, amours et chagrins s’entrelacent dans un récit où la ville, Venise, est toujours incontournable et, au fond, immuable.