Y A-T-IL DE BONS DICTATEURS ?
MUSSOLINI, UNE AMNÉSIE HISTORIQUE
Trad. Olivier Villepreux
Vuibert | 208 p. | 14,90 €
Mussolini aurait donné un toit à chaque Italien et redressé l’économie du pays. Incorruptible défenseur de la justice, il se serait dressé contre la mafia et fait un devoir de protéger les Juifs de l’Allemagne nazie. Ce brillant chef de guerre, féministe, aurait finalement été un grand dirigeant et un « bon » dictateur, quasi humaniste. On prête aujourd’hui tout et n’importe quoi au régime fasciste. À l’heure où la démocratie semble en panne, l’auteur s’attaque à tous les mythes entourant le fascisme et nous propose un salutaire manuel d’autodéfense politique.
SOUL OF VENISE
Jonglez | 128 p. | 14,95 €
Un guide pour ceux qui veulent pousser les portes secrètes de Venise. Découvrir la trattoria vénitienne telle qu’on la rêve, un restaurant au bout du monde, s’émerveiller dans la basilique Saint-Marc après sa fermeture, trouver la meilleure glace, acheter les fameux chaussons vénitiens, louer un bateau traditionnel sans permis pour naviguer dans les canaux, etc. Découvrez également, aux mêmes éditions, Venise déserte, un album de photographies exceptionnelles prises pendant le confinement.
ON VA DÉGUSTER L’ITALIE
Marabout | 463 p. | 42 €
En abordant près de 350 sujets, 100 recettes iconiques, tous les produits emblématiques de la gastronomie italienne, des portraits de personnages illustres, des centaines de cartes, tableaux, adresses, tours de main, anecdotes, les auteurs proposent une encyclopédie désordonnée dans laquelle se plonger ou simplement picorer pour savourer toute l’Italie. Dans un inventaire décalé, plein d’humour, foisonnant d’illustrations, ce sont tous les savoirs et les saveurs du formidable patrimoine gastronomique de l’Italie qu’ils invitent à découvrir.
LE COLIBRI
Trad. D. Vittoz
Grasset | 384 p. | 22,90 €
Comme le colibri, Marco Carrera emploie son énergie à rester au même endroit, à tenir bon malgré les drames qui ponctuent son existence. Toutes les certitudes de cet ophtalmologue renommé, père de famille et heureux en ménage, vont être balayées par une étrange visite au sujet de son épouse, et les événements de l’été 1981 ne cesseront d’être ravivés à sa mémoire. Grâce à une architecture romanesque remarquable qui procède de coïncidences en découvertes, Veronesi livre un roman ample et puissant qui happe le lecteur. Prix Strega 2020.
LA GUERRE DES PAUVRES
Trad. A. Guidi et L. Marignac
Rue d’Ulm | 472 p. | 22 €
Paru en 1962, La Guerre des pauvres fait revivre, à partir du journal tenu par l’auteur, un chapitre méconnu de l’histoire de l’Italie, depuis la campagne de Russie jusqu’à la Libération. Officier sur le front de l’Est, Revelli raconte la défaite et la retraite tragique qui jettent à travers la steppe gelée des milliers d’hommes. Quittant l’armée, il prend les armes dans le maquis des Alpes et mène un autre combat, contre les détachements mussoliniens de la République de Salò et les troupes hitlériennes. Au fil des pages s’affirment la cohérence d’un destin individuel, la dignité des humbles pris dans la folie absurde de l’histoire, la force du témoignage sur « la guerre vue d’en bas ».