Alfred
MALTEMPO
Delcourt | 180 p. | 23,95 €
Sur sa petite île coincée entre le marteau de la mafia et l’enclume de la misère, Mimmo, 15 ans, rêve d’échapper à la fatalité d’une vie au rabais. Il le sent, il le sait, c’est avec sa guitare qu’il s’en sortira. Quand il apprend que le casting d’une célèbre émission musicale arrive, ne pas laisser passer cette chance devient son idée fixe, son horizon… Après Come Prima et Senso, l’auteur de bande dessinée choisit de nouveau l’Italie pour situer son récit.
Leonor de Récondo
LE GRAND FEU
Grasset | 224 p. | 19,50 €
En 1699, Ilaria naît dans une famille de marchands d’étoffes, à Venise. À peine âgée de quelques semaines, sa mère l’abandonne à la Pietà. On y enseigne la musique au plus haut niveau et les Vénitiens se pressent aux concerts organisés dans l’église attenante. Ilaria apprend le violon et devient la copiste du maestro Antonio Vivaldi. Elle se lie avec Prudenza, une fillette de son âge. Le grand feu, c’est celui de l’amour qui foudroie Ilaria à l’aube de ses quinze ans, abattant les murs qui l’ont à la fois protégée et enfermée. Le murmure de Venise et sa beauté sont un écrin à la quête de la jeune fille : éprouver l’amour et s’élever par la musique.
Emilio de Marchi
LE BARON DE SANTAFUSCA ET LE CURÉ DE NAPLES
Trad. H. Declermont et J. Antoine
L’Orma | 240 p. | 18 €
Naples, fin du XIXe siècle. Pour se tirer d’un mauvais pas, un baron oisif et criblé de dettes trouve un arrangement avec un prêtre qui s’est enrichi grâce à l’usure. Faisant fi de l’idée du bien et du mal, le baron de Santafusca ne recule devant rien, pas même devant le crime. Mais un chapeau, objet compromettant et apparemment indestructible, va le trahir. Entre les déambulations dans les ruelles bruyantes de Naples et les discussions cocasses dans les salons de la bonne société, ce texte, publié en 1888, est considéré comme le premier roman policier italien.
Claudio Morandini
CHOSES, BÊTES, PRODIGES
Trad. L. Brignon
Anacharsis | 256 p. | 22 €
En vacances chez sa grand-mère et privé de sortie, Cosimo avale bravement les décoctions qu’elle lui prépare en guise de repas, digestion sonore et distorsion abdominale à la clé. En ces heures d’ennui, son corps, sa chambre, l’appartement vont devenir autant de terrains de jeu ou d’épouvante. Mais entre silences et attentes, une angoisse sourde grandit avec l’enfant devenu poète, comme pour s’en faire une amie. Chez Morandini, le fantastique est tapi là, prêt à surgir à chaque instant.
Giuseppe Pagano, Guarniero Daniel
ARCHITECTURE RURALE ITALIENNE
Trad. C. Carraud
Conférence | 232 p. | 29 €
Catalogue de l’exposition organisée par l’architecte Giuseppe Pagano à la Triennale de Milan en 1936, qui a voulu démontrer le génie fonctionnel de l’architecture rurale léguée par la tradition la plus ancienne et chercher dans la rationalité de l’architecture spontanée sa valeur universelle. Pagano a parcouru l’Italie entière pour rapporter de magnifiques photographies de cette « architecture sans architecte », que commente son propos théorique, réflexion ardente sur la nature et les devoirs de l’architecture moderne.
Grazia Deledda, Federico De Roberto, Luigi Pirandello, Matilde Serao
FEMMES DE L’ITALIE MÉRIDIONALE
DONNE DEL MEZZOGIORNO
Trad. L. Scotto d’Ardino
Pocket | 160 p. | 7,70 €
Édition bilingue
Les 4 nouvelles présentées, exception faite de celle de Pirandello, appartiennent au sens large au courant réaliste du vérisme qui s’est imposé à la fin du XIXe siècle, notamment dans l’aire culturelle méridionale : Grazia Deledda, La porta chiusa dans Chiaroscuro (1912) pour la Sardaigne – Luigi Pirandello, Il viaggio dans Novelle per un anno (1922-1937), et Federico De Roberto, Il rosario dans Processi verbali (1888) pour la Sicile – Matilde Serao, Donna Caterina e Donna Concetta dans Il paese di Cuccagna (1891) pour Naples.