Les aventures des astronautes transalpins Samantha Cristoforetti, Luca Parmitano, Paolo Nespoli et, avant eux, Umberto Guidoni et Roberto Vittori, ont attisé la curiosité et tenu en haleine des millions d’Italiens, surtout durant ces dernières années, faisant de l’espace étoilé un univers plus proche, moins lié à la science-fiction, à la recherche de nouvelles questions et réponses d’ordre cosmique. Leurs missions sont le résultat des progrès constants que la recherche spatiale italienne a accomplis au cours des cinquante dernières années et qui ont fait de la Péninsule l’un des pays les plus actifs et les plus à la pointe dans ce secteur, tant du point de vue des hommes que de celui des technologies.
Premiers pas
L’Italie a commencé à regarder les étoiles avec une certaine curiosité scientifique dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, et elle a été à la fois fascinée et bouleversée en 1957 par le lancement du satellite artificiel russe Spoutnik ; mais ce n’est que dans les années 1970 qu’elle a fait ses premiers pas concrets dans un secteur dominé par les États-Unis et l’Union soviétique. Le mérite revient à l’ingénieur piémontais Luigi Broglio, lieutenant-colonel dans l’armée de l’air, et au physicien nucléaire Edoardo Amaldi. En 1961, ils réussissent ensemble à convaincre le président du Conseil, Amintore Fanfani, et le ministre de la Défense, Giulio Andreotti, à investir dans l’espace ; avec la contribution de la Nasa, qui suivait avec intérêt leurs études sur le vol, ils créent le Progetto San Marco, ainsi nommé en l’honneur du saint protecteur des marins, et financé par le gouvernement italien à hauteur de 4 milliards et demi de lire. Une somme énorme pour un pays qui se relève à peine de la guerre.
Biagio Picardi
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Nato a Lagonegro, un paesino della Basilicata, e laureato in Scienze della Comunicazione, vive a Milano. Oltre che per Radici attualmente scrive per Focus Storia e per TeleSette e realizza gli speciali biografici Gli Album di Grand Hotel. In precedenza è stato, tra gli altri, caporedattore delle riviste Vero, Stop ed Eurocalcio e ha scritto anche per Playboy e Maxim. Nella sua carriera ha intervistato in esclusiva personaggi come Giulio Andreotti, Alda Merini, Marcello Lippi, Giorgio Bocca e Steve McCurry.