Le 19 janvier 2019, Matera sera officiellement Capitale européenne de la culture, et de nombreux événements seront proposés aux visiteurs tout au long de l’année. La revue RADICI s’est déjà rendue dans cette ville du sud de l’Italie, en Basilicate, pour vous donner envie d’aller la découvrir.

Quand on se promène dans son centre historique, autour de la Piazza Vittorio Veneto, Matera semble être une ville tout à fait normale, de taille moyenne, avec ses 63 000 habitants. Des cafés accueillants, un marchand de journaux, des boutiques de vêtements, et des gens qui montent et descendent dans l’artère principale, la Via del Corso. Tout semble comme partout ailleurs.

Ce n’est que lorsque l’on se dirige vers la petite église Mater Domini, située sur l’un des côtés de la place que l’on découvre l’aspect fort insolite de l’endroit. Près de l’édifice religieux, trois petites arches mènent à une terrasse. Et plus l’on s’approche du muret, plus l’on se rend compte que Matera n’a rien d’une ville normale.

En dessous de la terrasse apparaît cet entassement disparate d’habitations et de constructions étranges désormais connues dans le monde entier : les Sassi. 

Jesper Storgaard Jensen

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Laureato come traduttore dall’italiano al danese. Da 1997 lavora ed abita a Roma. Già dalla fine degli anni Ottanta segue da vicino la società e la cultura italiane, sia tramite soggiorni di lavoro e di studio a Firenze e Milano, sia attraverso lo studio dell’italiano presso l’Università Commerciale prima ad Århus e poi a Copenaghen.

Dal 1997, quale giornalista freelance, ha pubblicato diversi articoli in varie testate danesi, tra cui il settimanale Weekendavisen e il mensile Samvirke, in campi quali la politica, la cultura, i viaggi nonché il costume italiani. Recentemente ho tradotto il romanzo “Il tempo imperfetto” di Francesco Piccolo, pubblicato in Danimarca nel 2002 presso l’editore Politisk Revy.