Il y a cent-vingt ans disparaissait Giuseppe Verdi, l’un des plus grands compositeurs d’opéra italien, sans doute le plus célèbre dans le monde. Après nous avoir présenté Aïda (cf. RADICI n°114), Pierre Cadars continue de se pencher sur ses œuvres majeures.
Un diminutif, Nabucco, qui laisse supposer quelque lien de familiarité avec le roi Nabuchodonosor, le héros de cette sombre histoire. Un chœur, le « Va pensiero », qui ponctue immanquablement les fins de banquets et les grandes manifestations nationales, de l’autre côté des Alpes. De vaillants solistes qui, sur la scène d’un théâtre, doivent s’investir à fond dans des rôles semés d’embûches. Avec son troisième opéra, Giuseppe Verdi, du jour au lendemain, devient célèbre et s’engage sur la voie royale, qui fera de lui l’un des rares compositeurs lyriques connus partout dans le monde