Pistoia est peut-être la ville la plus méconnue de Toscane. Elle regorge pourtant de véritables joyaux artistiques et architecturaux, et offre aux visiteurs un visage authentique et des traditions propres à découvrir absolument.
Les Romains l’appelèrent Pistoria, terme dérivé du latin pistor désignant celui qui pile le grain, puis le boulanger, parce qu’elle était, au début du IIe siècle av. J.-C., le garde-manger de l’Empire, ville fortifiée qui nourrissait troupes et voyageurs grâce à ses entrepôts. Puis, au fil du temps, Pistoia a grandi, elle est tombée, jusqu’à être rasée par les envahisseurs goths en 405 ap. J.-C. Elle s’est cependant toujours relevée, entourée du vert des arbres et des collines de l’Apennin tosco-émilien, et carrefour de voyages et missions, Commune libre en 1105 puis définitivement ressuscitée en 1145 autour de la relique de San Jacopo/Saint Jacques, apportée là de Saint-Jacques-de-Compostelle par l’intercession de l’évêque Atto.