Les Pouilles : une seule région mais plusieurs traditions et plusieurs cultures. Son territoire a été dominé par différentes civilisations, des Byzantins aux Lombards, des Souabes aux Angevins et jusqu’aux Aragonais.
Cet été, certains d’entre vous auront peut-être choisi comme destination de vacances les Pouilles, une des régions d’Italie accueillant depuis quelques années le plus grand nombre de touristes étrangers. Quand on observe une carte, on remarque aussitôt que les Pouilles ressemblent à une flèche lancée vers la Grèce et le Proche-Orient. Ce n’est pas par hasard si, à l’époque des Romains, la Via Appia, qui allait de Rome jusqu’au port de Brindisi, se terminait à cet endroit. Et ce n’est pas par hasard non plus si ce territoire fut au Moyen Âge la tête de pont des croisés qui se rendaient en Terre Sainte. Tout en ayant une histoire commune au reste du Sud, les Pouilles, avec Naples et la Sicile, ont été le « troisième pôle » de la partie méridionale de l’Italie, avec une histoire spécifique. Même la spécialité gastronomique symbole de la région, les orechiette – des pâtes en forme de petites oreilles – est le reflet de son multiculturalisme : un mélange de tradition angevine et hébraïque, avec des recettes différentes au sud et au nord de la région. C’est aussi pour cette raison que l’on parle « des » Pouilles.
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Je suis intéressé par le contenu des programmes des partis politiques italiens et j’accepte que Radici expose les faits comme à Sciences Po mais je ne veux pas que Radici se livre à une propagande plus ou moins insidieuse pour ou contre un parti politique.