Du 6 au 31 juillet, la Cinémathèque française rendra hommage au cinéaste italien avec une rétrospective qui s’ouvre sur le film Occhiali neri , le dernier film réalisé par Dario Argento avec sa fille Asia dans le rôle principal. Les deux seront présents pour l’occasion.
La rétrospective Dario Argento a été organisée avec Cinecittà et le concours de Camilla Cormanni et Paola Ruggiero de Cinecittà. Les films présentés en DCP ont été restaurés numériquement en 4K par Cinecittà (sauf exceptions).
L’ouverture de la rétrospective sera une séance privée (places pour les abonnés Libre-pass sur réservation).
Maître incontesté du thriller italien, Dario Argento (né en 1940) a l’air d’un innocent retraité à la vie tranquille quand on le regarde aujourd’hui ; on a du mal à l’imaginer sur le tournage de films controversés comme Suspiria, Les Frissons de l’angoisse ou Quatre mouches de velours gris).
Vénéré à l’étranger (il est l’un des réalisateurs préférés de Quantin Tarantino), il est considéré en Italie comme le précurseur de l’horreur italien avec Lucio Fulci. Curieusement, au début de sa carrière, Dario Argento s’est orienté vers ce qu’on appelle le « spaghetti-western », signant le scénario de plusieurs films (Cinq gachettes d’or, Commandos: l’enfer de la guerre, Cinq hommes armés), avant d’être influencé par le cinéma d’Hitchcock et de réaliser L’Oiseau au plumage de cristal (1970), qui a rapporté plus d’un milliard de lires au box-office.
À partir du style unique de Dario Argento, une vague incontrôlable de thrillers et d’émotions fortes va naître en Italie, qui s’étendra jusqu’au monde de la bande dessinée (les bd Diabolik et Satanik sont en quelque sorte des enfants de cette « vague noire »).
Rédacteur et webmaster de RADICI
