La ville aux monuments et aux places les plus célèbres du monde n’a peut-être jamais été aussi belle. « Mais on n’est jamais beau pour soi-même, on est toujours beau pour les autres », écrit l’ancien maire de Rome, aujourd’hui écrivain et réalisateur, Walter Veltroni, qui nous guide dans un voyage plein de souvenirs et d’amour. Pour imaginer l’après.
Nous avons même épuisé nos mots. Il est difficile de s’expliquer un cauchemar. Si seulement nous parvenions à nous regarder, dispersés et enfermés chez nous, avec les yeux d’ « avant »…
Mon cœur se serre en pensant au dîner de Noël de ces milliers de personnes qui, tandis que j’écris, sont tombées sur le champ de bataille ; ou à la nuit du Nouvel an de ces milliers de médecins qui, ce soir-là, avaient souri et trinqué aux espoirs de la nouvelle année. Trois mois après, les uns et les autres luttent, ont lutté, de façon différente, contre la mort.