Tutto sommato

Ce n’était plus possible. Un jour, c’est le groupe de travail d’experts et de ministres qui ne lui convient pas ; un autre jour, la destination des ressources du plan de relance ; puis le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) ; puis, cette gangrène politique est surpris que l’on ne fasse pas 200 000 vaccins par jour (490 000 unités sont reçus par semaine) ; puis le pont sur le détroit de Messine au nom d’une bataille d’idées ; et le gouvernement qui manque d’âme et de vision (c’est à mourir de rire) ; puis, carrément, que Conte soutient Trump et le chamane Italo-américain ; puis la trahison de la liturgie démocratique (qu’est-ce que cela veut dire ?).

Hier, 507 morts, et puis l’acte final de cette conférence de presse surréaliste où nous avons compris que le principal problème était les histoires de Conte publiées sur Facebook et Instagram, et l’image affligeante de ces deux pauvres ministres muettes et sans âme, le sous-secrétaire Scalfarotto (qui est-ce ?) licenciés, selon le bon vouloir du chef.
« Je vais à l’opposition », a déclaré le perdant des perdants (ce qui signifie faire exactement les mêmes choses qu’il a faites depuis qu’il est rentré dans ce gouvernement en 2019).
Alors, voyons le positif dans cette histoire. Le temps de vivre avec ce « virus politique » est révolu, et il est temps de penser au vaccin pour s’en débarrasser définitivement.
Aujourd’hui, nous pouvons être sûrs d’une seule chose : après des années de tentatives infructueuses, Renzi a finalement réussi à unir l’Italie dans un mépris unanime pour sa personne et son fauteuil.