De ce geste somme toute inoffensif du pape François, notre journaliste Lorenzo Tosa tire les conséquences et, plus largement, une analyse de l’impact du pape François sur le monde catholique depuis son arrivée sur le trône pontifical. Entre révolution et désaveu.

Cité du Vatican à Rome. Dernier jour de l’année.
Le pape François marche en fendant la foule sur la place Saint Pierre, pour la traditionnelle célébration des Vêpres. Une main sort du public, celle d’une fidèle qui l’attrape par un bras, le tire à elle à plusieurs reprises, risquant de le faire tomber. Bergoglio tente vainement de se libérer une fois, deux fois, trois fois. Finalement, agacé, il lui tape sur les doigts et parvient à se défaire de la prise. Les caméras qui l’ont immortalisé au moment où il se remet en marche montrent dans son regard un mélange de colère, d’inconfort et de déception.
Ces images font le tour du monde en quelques heures, devenant partout un sujet tendance. Surtout en Italie. Qui, comme cela se produit toujours, se divise entre ceux qui innocentent et ceux qui accusent. Entre ceux qui sont corps et âme du côté de François, et ceux qui, au contraire, utilisent cette inoffensive petite chiquenaude pour servir l’énième propagande de haine et de délégitimation à son encontre.

Lorenzo Tosa

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Lorenzo Tosa, 35 anni, giornalista professionista, grafomane seriale, collabora con diverse testate nazionali scrivendo di politica, cultura, comunicazione, Europa. Crede nel progresso in piena epoca della paura. Ai diritti nell’epoca dei rovesci. “Generazione Antigone” è il suo blog.